Zhuang Hong Yi

Ouverture du lundi au samedi
de 09h à 12h puis de 14h à 18h
Et sur rendez-vous

Zhuang Hong Yi est né en 1962 en Chine, où il étudie au Sichuan College of Fine Arts. C’est là qu’il apprend les techniques traditionnelles de la porcelaine et l’utilisation du papier de riz, matériaux qui marquent aujourd’hui encore son travail. Zhuang Hong Yi s’établit aux Pays-Bas dans les années 90 et peu à peu son travail se teintera d’une forte influence européenne.

Elle repose sur les traditions et les limites artistiques de son pays natal, qu’il épouse et joint aux libertés stylistiques néerlandaises adoptées après son arrivée aux Pays-Bas. Les œuvres en relief de Zhuang Hong Yi, se caractérisent par une extrême minutie qui confine presque à l’ascétisme. En effet, l’artiste plie le papier de riz formant ainsi des milliers de fleurs, aspergées de peinture et retouchées une à une. Cette technique crée ainsi des effets d’optique fascinant l’observateur car l’œuvre change en fonction de son placement autour de celle-ci.
Zhuang Hong Yi propose alors une explosion de couleurs, aussi nombreuses que les fleurs, tout en gardant une cohérence des teintes subtilement irisées.

Les œuvres de Zhuang Hong YI sont lumineuses, presque phosphorescentes, elles changent de couleur et d’apparence, selon que l’on se place face à elles, qu’on les regarde depuis la droite ou la gauche. Les contempler constitue une véritable expérience sensorielle. Elles rayonnent, fascinent… Depuis, il vit entre Londres et les Pays-Bas. Jour après jour, il peint des fleurs, des fleurs, des fleurs… presque religieusement. Le motif n’est pas étranger à sa culture. En Chine, ces fragiles végétaux sont le meilleur support pour exprimer les sentiments, les symboles et tout ce que l’on a à dire.

Enfin, dans sa peinture, Zhuang Hong Yi est particulièrement attentif aux couleurs. Sous la Chine communiste, seuls le vert et le bleu foncé étaient autorisés ; le rose était interdit, car associé au capitalisme. Aussi, par sa palette éclatante, Zhuang Hong YI veut transmettre de l’énergie positive, du bonheur et de la richesse (selon ses mots). J’aime la connexion entre la nature et les saisons, et la façon dont elles changent l’humeur des gens.”

Ce style le place à la croisée des inspirations chinoises et de la continuation des grands noms de l’art optique, tels que Carlos Cruz Diez, Jesus Rafael Soto ou encore Julio le Parc et Vasarely.

Ces peintures fragmentées entre la lumière et l’ombre font éclater les soleils de notre cœur. Alain Kleinmann est un grand peintre dont la révélation nous fait toucher du doigt l’essence même de notre vie éphémère qui prend soudain les dimensions d’un songe rempli de visions dantesques, mais où le cœur de l’homme bat fragilement pour l’éternité.

Marcel Marceau