Robert Combas

Ouverture du lundi au samedi
de 09h à 12h puis de 14h à 18h
Et sur rendez-vous

Né en 1957, Robert Combas déménagera à Sète pendant son enfance. En période dominante de l’art conceptuel, Combas va prôner un retour à la figuration. C’est l’artiste Ben qui façonnera l’expression de figuration libre pour décrire les œuvres de Robert Combas et Hervé Di Rosa, exposées dans son magasin à Nice en 1981.

Dans le domaine de la figuration libre, Combas cherche l’immédiateté, le non-programmé, c’est une volonté de trouver la vérité, l’honnêteté. Son travail côtoie volontiers les préoccupations de l’art brut. Ses sujets de prédilection sont torturés et polémiques : la guerre, la bataille, la bagarre, la religion. Il les traite de manière stéréotypée et populaire, c’est une volonté de produire un art accessible à tous.

Pourquoi ce cerne noir dans toutes ses peintures ? Le noir explose les couleurs et permet de les révéler chacune séparément pour créer un ensemble vibrant, mais aussi le cerne est ce qui définit un certain style, oscillant entre brutalité et liberté. Pensons aux peintures rupestres qui n’étaient que de cerne noir, pensons aux dessins d’enfants qui terminent soigneusement leur dessin avec un feutre noir. Les peintures de Combas ont cette innocence du premier regard, cette fraîcheur qui ouvre une perception archaïque et originelle.

Combas est un grand amateur de musique, et ses toiles en témoignent. Les toiles chantent, la juxtaposition des couleurs et la répétition des motifs transmettent une présence sonore rythmique et dissonante, témoignant des influences rock de l’artiste. De même, l’artiste associe volontiers le vocabulaire sonore de la bande dessinée dans ses motifs, augmentant ainsi le pouvoir de cette dimension phonique.